Référence de projet

 15-0048-020-NGA-EFM_2017

Durée de l'engagement

 2017

Budget

71,715

Pays

 Nigéria

Mots-clés

 Elections

MSE au Nigeria 2017

Le risque de violence électorale au Nigeria était élevé en raison de l'exacerbation des conflits dans la région du Delta, du Nord-Est et des décennies de conflit entre les pasteurs et les agriculteurs sédentaires. Pleinement consciente des principaux défis à relever, la Commission Électorale Nationale indépendante du pays (CEN) était déterminée à résoudre les problèmes liés à la situation des personnes déplacées à l'intérieur du pays et d'autres groupes vulnérables à la délimitation des circonscriptions électorales, pour n’en citer que quelques-uns. Afin d'aider la CEN à relever ces défis, l'UE a envoyé une mission d'observation électorale (MOE) en 2015 pour évaluer les élections législatives dans le pays et s'est également engagée de manière intensive dans le suivi des recommandations aussi bien politiques que techniques.
Par conséquent, l'objectif général de cette mission était de contribuer à la consolidation de la démocratie et de soutenir le renforcement des institutions et la transparence au Nigeria dans le contexte de la mise en œuvre des recommandations de la MOE de l’UE de 2015.
Les objectifs spécifiques de la mission étaient :
  • d'évaluer les progrès réalisés dans les réformes électorales depuis la livraison du rapport final de la MOE de l’UE de 2015, et d'en rendre compte au Service européen pour l'action extérieure et à la CE;
  • de réexaminer et d'adapter l'ensemble des recommandations de la mission aux évolutions des réformes juridiques et électorales ainsi qu’aux évolutions actuelles du contexte institutionnel, politique et social; de nouvelles recommandations furent formulées pour améliorer les processus électoraux futurs, en mettant l’accent sur les recommandations pouvant être mises en œuvre avant les prochaines élections législatives de 2019 ou avant les prochaines élections présidentielles de 2018;
  • d'insuffler un nouvel élan à la mise en œuvre des recommandations de la mission d'observation électorale de 2015 et de remédier aux insuffisances en vue des élections futures en rencontrant toutes les parties prenantes concernées, y compris les autorités nationales, les représentants des organes de gestion des élections, les acteurs politiques, la société civile, les représentants de la communauté internationale et les médias.